Lina Veilleux Duchesne

Hommage à Mme Lina Veilleux Duchesne

Aimer le chant et la musique

« Le goût de la musique et du chant débute à la maison. Papa et maman ayant une voix juste, chantaient souvent pour nous (les enfants) et lors des réunions familiales. Lors de ces rencontres, il y avait des personnes qui jouaient de l’accordéon, du violon, de la musique à bouche et du piano. La plupart du temps, chant et musique étaient interprétés à l’oreille. Nous avons encore un cahier dans lequel maman avait transcrit à la main toutes les paroles de ces chansons sans aucune note de musique. Nous aimons encore aujourd’hui nous remémorer ces souvenirs et interpréter ces chants lorsque nous rencontrons la parenté. D’ailleurs, tante Yvonne, sœur de maman, peut encore chanter au complet certaines d’entre elles et ce, malgré ses 95 ans.

« Pendant ma vie étudiante, je faisais partie du mouvement des Jeunesses musicales. De nombreux artistes venaient donner des concerts, entre autre à l’École normale de Beauceville : violonistes, pianistes, chanteurs. J’ai ainsi pu apprécier les prestations et le talent des Arthur Leblanc, Maureen Forester, Louis Quilico, pour n’en nommer que quelques-uns.

« Pour moi, le chant-chorale a commencé dès le début des années d’école au Couvent Jésus-Marie vers 1945. J’ai étudié le piano et la théorie musicale pendant 7 ans ce qui facilite grandement mon apprentissage et me permet, à l’occasion, d’aider mes compagnons et mes compagnes dans les différents chœurs de chant dont je fais partie.

« En 1952, la chorale de l’Église de Beauceville, composée alors uniquement d’hommes dirigée par M. Raymond Lachance et accompagnée à l’orgue par Mme Juliette Lachance, présenta « Les sept paroles du Christ » de Théodore Dubois : une œuvre à 4 voix mixtes. Les quelques voix féminines qui s’y ajoutèrent venaient principalement de l’École normale et du Couvent. J’étais du nombre. Ce fût le début des « grandes chorales ». Par les années, j’ai fait partie de plusieurs groupes formés pour diverses occasions. Il me faisait plaisir d’y participer. En 1967, ce fût la fondation du Carillon de la Chaudière (65 membres) connue aujourd’hui sous l’appellation Groupe vocal Humana. J’y suis toujours active. En 1992, c’est la fondation de la Société lyrique de la Nouvelle-Beauce dans laquelle je suis fière et heureuse d’être choriste. En plus d’être active dans ces deux chœurs de chants, je m’implique toujours lors des funérailles à l’Église, pour des messes à l’hôpital, des fêtes pour égayer les personnes âgées ou malades, et dans diverses autres rencontres musicales. »

Lina, maintenant retraitée après 36 ans au Ministère des Transports, a toujours trouvé du temps, malgré son implication musicale, pour les activités sportives : patinage et tennis entre autre et un peu de bénévolat (beaucoup selon Jean-Paul).

Personnellement, je connais Lina depuis de nombreuses années et je peux dire que c’est une personne toujours enjouée, très disponible, malgré ses nombreuses occupations, facile à aborder et qui ne sait pas dire non.

Merci Mme Veilleux Duchesne pour toutes ces années où vous avez sûrement reçu, mais également beaucoup donné et ainsi contribué à l’essor culturel de notre milieu. Aujourd’hui, vous sortez du placard.

Journées de la culture 2008, hommage rendu par le CCPB à Lina Veilleux, épouse de Jean-Paul Duchesne de Beauceville

Pierre Cloutier

Au nom du Comité Culturel et Patrimonial de Beauceville.